Le 6 octobre 2018, des mères de famille se sont retrouvées à la Maison Diocésaine de Viviers à l’initiative de la Pastorale des Personnes Handicapées. Leur point commun ? Elles ont toutes un enfant « différent ». L’occasion pour ces mamans de partager, de se retrouver et de prendre du temps pour elles.

Raconter « la journée des mamans d’un enfant handicapé » de ce 6 octobre sera toujours en dessous de ce que nous avons vécu. Ce que les mamans nous ont confié, partagé, leur appartient. Nous pouvons juste témoigner de leur don d’elle-même à travers leur vie de femmes, d’épouses et de mères.

Parce que les mamans connaissent mieux que quiconque le prix de la vie puisqu’elles la portent, lorsque le handicap survient c’est souvent elles qui deviennent le roc de la famille. 
Car c’est bien toute la famille qui est « percuté ». La fratrie selon les cas peut exploser ou faire naître des liens indestructibles. Les ressources des uns et des autres permettent de vivre avec cet enfant « différent ».

Merci aux mamans de nous avoir fait confiance, de nous avoir permis d’entrer dans leur intimité.
Merci de leur témoignage de vie et de foi qui pour l’équipe fut source de grandes émotions et en même temps nous a conforté dans notre mission de créer du lien.
Merci aux animateurs des ateliers : Bernadette psychologue, Jeff pour la relaxation, Marie pour la musicothérapie, Geneviève et Nathalie pour la parole en liberté, Lisa et Anaëlle souriantes élèves du lycée Jules Froment pour les soins de manucure accompagnées par leur enseignante Emmanuelle, au P. Charles pour le temps spirituel. Merci à Mathilde pour les photos.
Merci au Père Évêque d’être venu saluer les mamans. 
Merci à la libraire Bonne Nouvelle pour leur disponibilité.
Et merci à l’équipe diocésaine, Andrée, Josette et Arlette, de m’avoir suivie dans l’aventure de cette nouvelle proposition qui aux regards des mamans au moment du départ nous invitent à renouveler.

« Là où un homme hurle, Dieu s’abaisse » nous dit le livre de l’Exode, modelons-nous sur le Christ qui est toujours allé vers les plus petits, ce qu’aujourd’hui notre pape François appelle les périphéries.

Rendons grâce au Seigneur pour le don de ces vies et ne détournons plus le regard vers ces enfants différents.

Laurence Audibert
Pastorale des personnes handicapées