Église Notre-Dame de l’Assomption

07470 Lachapelle-Graillouse
Paroisse Notre-Dame de la Montagne

Une histoire mouvementée

Avant 938, l’édifice appartenait à Ithier de la puissante maison des Mercoeur d’Auvergne. Plus tard, il devint un prieuré de la célèbre abbaye de Cluny en Bourgogne. Il fut ensuite confié à l’abbaye Saint-Chaffre du Monastier-sur-Gazeille en Haute-Loire, ce jusqu’à la Révolution.

L’église est propriété de la Commune et affectée au diocèse de Viviers.

Des éléments remarquables

Cette église est la plus ancienne du Plateau ardéchois. Les parties primitives, que sont la nef et le chœur, sont caractéristiques de l’art roman.
La nef, orientée à l’Est, est constituée de trois travées, séparées par trois arcs-doubleaux. Elle fut agrandie, notamment au Sud par deux chapelles du XVIème siècle.
Le chœur est rond à l’intérieur, alors qu’il est hexagonal à l’extérieur. L’abside est voûtée en cul-de-four et décorée de cinq arcatures reposant sur des colonnettes.
Les chapiteaux sont sculptés assez naïvement, notamment d’oiseaux ou de visages.
A l’entrée de l’église, une cuve baptismale en pierre du XVIIIème siècle accueille le visiteur.
En 2021, l’autel du chœur fut réalisé en arkose de Blavozy.

Notre-Dame de l’Assomption

Les paroissiens sont très attachés au culte de Marie. Lors de la terrible épidémie de peste qui causa la mort de 105 personnes sur la commune, une procession eut lieu le 15 août 1893 à Notre-Dame de Pradelles. Sur la paroisse de Lachapelle, une mission fut donnée et une croix érigée.

Notre projet

Depuis plusieurs mois, des habitants, des paroissiens et des élus se réunissent régulièrement pour réfléchir à la restauration et l’embellissement de l’église du village. Ils s’inscrivent à la suite des bâtisseurs et restaurateurs qui, au fil des siècles, ont permis à ce patrimoine de rester debout et ouvert à tous, croyants ou non.

Quels sont les travaux et le montant à collecter ?
Des devis auprès d’artisans locaux, pour un montant de 130 000,00 €, ont été établis.


Les travaux envisagés, par ordre de priorité, sont les suivants :

 La restauration de la porte d’entrée XVIIIème en bois sculpté,
 La reprise du garde-corps en bois de la tribune afin d’être dans les normes de sécurité,
 Le piquage des enduits ciment et rejointoiement au mortier de chaux, sur l’ensemble du chevet,
de la sacristie et des côtés Sud de l’église.
 La création de vitraux,
 La réalisation et la restauration de mobilier intérieur : socles pour les saints, ambon, porte de la
sacristie XVIIIème, autel en bois IMH (Inscrit aux monuments historiques) XVIIIème