Ce dimanche 9 février, à Villeneuve-de-Berg, notre paroisse Sainte-Marie-Berg-et-Coiron a eu la joie d’accueillir notre évêque, Mgr Jean-Louis Balsa

Les paroissiens étaient heureux de vivre avec lui une belle messe célébrée de manière particulière autour de la Parole de Dieu. Ainsi, les enfants de la catéchèse ont accompagné en procession notre diacre Jean-Marie Auriolle lorsqu’il a amené de manière solennelle le Lectionnaire. Il y a eu un événement du côté de la catéchèse : la remise du livre à un enfant du groupe, Lou, qui nous a rejoint quelques semaines après la rentrée. Durant quelques minutes, tous les paroissiens ont médité en silence, puis échangé en petits groupes avec leurs voisins respectifs, sur ce qui les a touchés dans le texte de l’Évangile, la Parole qui nous appelle à être le sel et la lumière. Dans son homélie, notre évêque a mis l’accent sur l’accueil de la présence de Jésus-Christ dans la Parole de Dieu. Il nous a encouragés à parler de Jésus, de ce qu’il a dit, de ce qu’il a fait, mais surtout de qui il est. A la fin de la messe, les visiteurs des malades ont été appelés et ont reçu la bénédiction précédée d’une belle prière proclamée par toute l’assemblée dans un bel esprit d’amitié et de fraternité.

Le partage sur la lettre pastorale, dans l’après-midi, après un temps convivial d’apéritif et de repas, nous a réunis en groupes de 3 à 7 personnes pour lire et échanger sur différents extraits de la lettre pastorale. Le dialogue avec notre évêque a ensuite permis d’éclairer de nombreux points, suite aux questions et remarques, tout en faisant le lien avec les textes du jour.

Cela a donné lieu à approfondir les points 14 à 24 du chapitre II Voir l’Esprit Saint à l’œuvre pour « refaire chrétiens nos frères » (3.1 à 3.8) Il est vrai que cette partie de la lettre pastorale fait un constat sur l’Ardèche, la société française et le monde en difficultés, en souffrances et d’une complexité sur laquelle nous nous heurtons aujourd’hui.

Des questions se sont décantées. Quelle est la place des chrétiens dans tout cela, dans notre monde, ici et maintenant ? Comment annoncer la Bonne Nouvelle ? Quelle est la relation à l’autre, à celui qui est une personne humaine ?

On peut dire que la réflexion s’est faite à la lumière de l’Évangile car le lien avec les textes du jour se faisait tout au long de l’échange. Pour rester dans le registre de la lumière : cet approfondissement a apporté des éclairages supplémentaires, par exemple sur les rapports historiquement complexes de la France avec la religion catholique. Les explications données par notre évêque ont mis en lumière certains aspects bien complexes, notamment sur l’ère numérique, et les conséquences qu’il y aura sur la vie de la foi, sur la catéchèse. Des réalités humaines terribles ont été pointées. Des situations qui nous font souvent détourner le regard, mais auxquelles il faut faire face, de visage à visage, et sur lesquelles il faut réfléchir.

Nous avons pris conscience que nous ne pouvons rester indifférents face au destin des migrants, des victimes d’exploitation et d’esclavage, face aux souffrances liées à l’avortement qui nécessitent un accueil dans l’Église et un accompagnement. Ainsi, Mgr Balsa nous a faits comprendre que le Salut est pour toutes ces personnes qui souffrent, les blessés de la vie, toutes celles qui sont perdues. Nos propres questions nous renvoient au titre que porte sa lettre pastorale.

Il y avait une joie dans ce partage approfondi, et en partant, chacun et chacune étaient marqués par toutes ces paroles dites, éclairées par la Parole de Dieu : comme un envoi en mission, afin d’être le « sel de la terre ».

Anja Mazaud-Baumann
Responsable de l’initiation chrétienne
Paroisse Sainte Marie de Berg et Coiron